L'effacement est composé de captures d'écran Google Street View de la ville d'Hiroshima et de fragments de notes prises lors d'un "vrai" voyage quelques années auparavant.

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" Un jour de profonde nostalgie du Japon je décidai de m’y promener virtuellement (GoogleMent).
Dans la version virtuelle de la ville d'Hiroshima, on croise des visages floutés, des personnes clonées, mais surtout on y voit l’insoupçonnable, le paranormal : des fantômes. 
Parfois entier, parfois des membres fantasmagoriques : ici une poussette abandonnée, là un peintre sans pied, encore ici des jambes seules se laissant porter par un escalator. 

En repensant aux corps détruits des habitant.e.s d'Hiroshima, j’ai eu des envies de réparation virtuelle sur papier. J’ai souhaité redonner à ces personnes démembrées leurs parties manquantes, d’un simple trait de crayon, rapide et sans repenti."

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